Les réfugiés plaident pour la facilitation de leur intégration dans la société ivoirienne
Les réfugiés plaident pour la facilitation de leur intégration dans la société ivoirienne
APA, 22 Jun 2013
URL: http://www.data.unhcr.org
Les réfugiés de Côte d’Ivoire ont plaidé vendredi auprès des autorités du pays pour la facilitation de leur intégration dans la société ivoirienne.
« Les refugiés demandent de bien vouloir examiner leur situation en Côte d’Ivoire afin de permettre à ceux qui le peuvent et veulent de s’intégrer dans la société ivoirienne », a plaidé le Président du Collectif des communautés des réfugiés en Côte d’Ivoire, Félicien Ndindabahizi, au cours de la cérémonie officielle de célébration de la journée mondiale des réfugiés organisée au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.
Pour favoriser leur intégration, les réfugiés ont prié les autorités du pays de faciliter le paiement des frais scolaires et d’accès de leurs enfants aux écoles secondaires et universités publiques.
Au nombre des doléances de ces exilés, une demande d’accès aux terres dans les différentes préfectures, à été formulée, pour selon leur porte-parole, régler le problème de logement.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, représenté à cette occasion par le Secrétaire général dudit ministère, Béké Claude Dassis, a tenu à les rassurer de la disponibilité de la Côte d’Ivoire à « demeurer cette terre d’hospitalité » qu’elle a toujours été.
« La Côte d’Ivoire saura toujours se montrer accueillante à l’égard de tous ceux qui trouveront l’asile sur son territoire », a rassuré l’Ambassadeur Claude Dassis, indiquant que le gouvernement examinera les doléances des réfugiés et leur apportera des réponses dans la mesure de ses moyens.
La représentante du Haut commissariat aux réfugiés pour la Côte d’Ivoire, Ann Encontre a souligné pour sa part, la portée de cette célébration qui intervient chaque 20 juin. Pour elle, il s’agit de « rappeler au monde entier qu’il y a des réfugiés dans le monde et que ces derniers ont droit à la protection internationale et à notre assistance ».
L’édition 2013 a été célébrée sous le thème « une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop » et a été marquée par un plaidoyer qui stipule qu’ »en une minute, une famille peut tout perdre, en une minute vous pouvez les aider ».
Cette campagne a pour objectif de mobiliser des ressources pour l’aide et l’assistance aux réfugiés dans le monde entier.
Un refugié est une personne qui craignant pour sa sécurité dans son pays d’origine trouve refuge dans un autre pays. Le pays d’accueil en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), lui assure la sécurité de sa personne et l’assiste dans le respect de sa dignité.
La Côte d’Ivoire enregistre, depuis des décennies, des refugiés dont le nombre est aujourd’hui estimé à quelques 3986. Ces personnes majoritairement originaires du Libéria, de la République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, du Rwanda, du Burundi et du Togo.
Parallèlement à ce tableau, plusieurs ivoiriens sont réfugiés dans les autres pays depuis la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 qui a causé plus de 3000 morts. Cette crise est née d’un contentieux électoral entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, à l’issue du deuxième tour de l’élection présidentielle tenue le 28 novembre 2010.
Le service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Saara), rattaché au ministère ivoirien des affaires étrangères dans ses activités de rapatriement volontaire a réussi à faire retourner une grande partie de ces ivoiriens dans leur pays. D’après les chiffres de cette structure, il reste encore en exil 80 000 ivoiriens.
Copyright : © APA
« Les refugiés demandent de bien vouloir examiner leur situation en Côte d’Ivoire afin de permettre à ceux qui le peuvent et veulent de s’intégrer dans la société ivoirienne », a plaidé le Président du Collectif des communautés des réfugiés en Côte d’Ivoire, Félicien Ndindabahizi, au cours de la cérémonie officielle de célébration de la journée mondiale des réfugiés organisée au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.
Pour favoriser leur intégration, les réfugiés ont prié les autorités du pays de faciliter le paiement des frais scolaires et d’accès de leurs enfants aux écoles secondaires et universités publiques.
Au nombre des doléances de ces exilés, une demande d’accès aux terres dans les différentes préfectures, à été formulée, pour selon leur porte-parole, régler le problème de logement.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Diby Koffi, représenté à cette occasion par le Secrétaire général dudit ministère, Béké Claude Dassis, a tenu à les rassurer de la disponibilité de la Côte d’Ivoire à « demeurer cette terre d’hospitalité » qu’elle a toujours été.
« La Côte d’Ivoire saura toujours se montrer accueillante à l’égard de tous ceux qui trouveront l’asile sur son territoire », a rassuré l’Ambassadeur Claude Dassis, indiquant que le gouvernement examinera les doléances des réfugiés et leur apportera des réponses dans la mesure de ses moyens.
La représentante du Haut commissariat aux réfugiés pour la Côte d’Ivoire, Ann Encontre a souligné pour sa part, la portée de cette célébration qui intervient chaque 20 juin. Pour elle, il s’agit de « rappeler au monde entier qu’il y a des réfugiés dans le monde et que ces derniers ont droit à la protection internationale et à notre assistance ».
L’édition 2013 a été célébrée sous le thème « une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop » et a été marquée par un plaidoyer qui stipule qu’ »en une minute, une famille peut tout perdre, en une minute vous pouvez les aider ».
Cette campagne a pour objectif de mobiliser des ressources pour l’aide et l’assistance aux réfugiés dans le monde entier.
Un refugié est une personne qui craignant pour sa sécurité dans son pays d’origine trouve refuge dans un autre pays. Le pays d’accueil en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), lui assure la sécurité de sa personne et l’assiste dans le respect de sa dignité.
La Côte d’Ivoire enregistre, depuis des décennies, des refugiés dont le nombre est aujourd’hui estimé à quelques 3986. Ces personnes majoritairement originaires du Libéria, de la République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, du Rwanda, du Burundi et du Togo.
Parallèlement à ce tableau, plusieurs ivoiriens sont réfugiés dans les autres pays depuis la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 qui a causé plus de 3000 morts. Cette crise est née d’un contentieux électoral entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, à l’issue du deuxième tour de l’élection présidentielle tenue le 28 novembre 2010.
Le service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Saara), rattaché au ministère ivoirien des affaires étrangères dans ses activités de rapatriement volontaire a réussi à faire retourner une grande partie de ces ivoiriens dans leur pays. D’après les chiffres de cette structure, il reste encore en exil 80 000 ivoiriens.
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