L'histoire de Sylvain, Côte d'Ivoire
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J'ai rencontré Sylvain, un homme mince de 40ans, pendant qu'il était en train de se débarbouiller au point d'eau
mis en place dans le centre de transit de Danané, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, à environ 25 kilomètres de la frontière avec le Libéria.
Il était réticent à parler de ce qu'il a vu lors de la crise post-électorale 2010-2011 en Côte d'Ivoire, qui a abouti à la destruction de
sa maison dans le département de Zouan-Hounien, dans l'ouest du pays. "J'ai eu très peur, beaucoup de gens avaient des fusils, et il y avait
beaucoup de tension alors je suis parti dans la nuit avec ma femme et nos sept enfants." Son temps dans le camp de réfugiés de Banh, dans l'est
du Libéria, a été marqué par deux souffrances physiques et émotionnelles: sa fille de 9 ans, Victoire, est morte peu de temps après leur arrivée
d'une maladie qui l'on également conduit lui et sa femme à l'hôpital.

En raison d'une pénurie de rations alimentaires - les situations d'urgence en République centrafricaine, le Soudan et la Syrie ont épuisé les
stocks de nourriture des agences humanitaires internationales, résultant en de plus petites quantités étant distribués dans des camps tels que
ceux au Libéria - Sylvain complétait les rations mensuelles de riz de sa famille en labourant les champs d'autres personnes. "Nous avons reçu la
nourriture, mais ce n'était pas toujours assez pour nourrir mes enfants." En tant qu'agriculteur de métier, Il envisage de reprendre là où il avait
laissé maintenant qu'il est de retour en Côte d'Ivoire et de récupérer les champs qu'il avait laissés dans les mains de son frère cadet.
"Je suis prêt à aider à la reconstruction de mon pays; il n'y a pas plus de violence et nous devons maintenant regarder vers l'avenir ".