L’UNHCR enregistre une diminution significative du nombre de réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain
L’UNHCR enregistre une diminution significative du nombre de réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain
UNHCR, 27 Aug 2014
URL: http://unhcr.org
L’UNHCR a enregistré une diminution significative du nombre de réfugiés et demandeurs d'asile en milieu urbain en RCA, à travers un exercice de vérification qui s’est déroulé pendant l’été 2014. Le nombre actuel à Bangui s’élève à environ 1 921 personnes. A titre de comparaison, plus de 4 500 réfugiés et demandeurs d'’asile avaient été enregistrés en automne 2011.
Au cours du conflit intercommunautaire en République centrafricaine, le nombre de demandeurs d'asile a diminué de 88% (passant de 2 604 à 332 personnes). Dans le même temps, le nombre de réfugiés urbains a diminué de 18% (de 1 937 à 1 589 personnes). Ces chiffres sont susceptibles d'être légèrement modifiés, afin de prendre en compte les personnes qui n’auraient pas pu être à Bangui lors de la vérification.
Selon les estimations, les réfugiés et les demandeurs d’asile ayant fui la République centrafricaine de deux manières : soit par des vols organisés pour les ressortissants de pays tiers, soit par route, en se déplaçant en voiture ou en camion vers les pays voisins. Ceux qui sont restés à Bangui sont originaires de 16 pays (en comparaison avec 23 pays en 2011) et viennent principalement de la RDC, du Rwanda, du Tchad, du Soudan, du Burundi, de la République du Congo, du Côte-d'Ivoire et de l'Angola.
La plupart d’entre eux sont de confession chrétienne. Au total, 115 réfugiés urbains et demandeurs d’asile sont musulmans, venant du Tchad (50 familles), du Soudan (17 familles), du Sud-Soudan (4 familles) et de la RDC (3 familles). Pourtant, parmi les réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain, il y a aussi des adeptes d’autres religions, comme les Bahaïs.
Dans sa grande majorité, cette population est privée du travail régulier et de revenus stables. Plusieurs réfugiés et demandeurs d’asile dépendent du petit commerce pour survivre, car ils sont étudiants ou chômeurs. D’autres exercent les fonctions suivants : aides ménagères et gouvernantes; religieux et religieuses; tailleurs, couturiers et chapeliers; coiffeurs, artistes ou mécaniciens. Ils sont arrivés en République centrafricaine principalement à la fin des années ’90, fuyant des conflits tels que la première guerre du Congo ou la deuxième guerre civile soudanaise.
Une grande partie des réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain qui sont nonmusulmans (345 personnes) n’ont suivi aucune scolarité. Néanmoins, plus de 230 personnes ont fait des études universitaires et 22 ont poursuivi des études de troisième cycle. La majorité parle le sango. Avant le début de la crise, la majorité des enfants réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain fréquentaient l'école. Pourtant, l'insécurité et la situation financière précaire de leurs parents, ont fortement influencé l’éducation des enfants.
Avant le conflit, la plupart des réfugiés et demandeurs d'asile non musulmans habitaient dans les 2ème, 6ème et 4ème arrondissements de Bangui. Toutefois, l’insécurité dans le 4eme arrondissement les a obligés à se déplacer dans des quartiers plus sûrs.
La majorité des réfugiés musulmans de Bangui vivent dans le 3ème arrondissement. Leur liberté de mouvement est limitée. Par ailleurs, leur accès à l'emploi, à la santé ou même à la nourriture est difficile. Leurs conditions de vie sont particulièrement précaires, car ils sont souvent identifiés comme partie prenante du conflit, en raison de leur pays d’origine, leur langue ou même leur apparence physique.
Les 1 921 réfugiés urbains et demandeurs d'asile à Bangui font partie des 8 047 réfugiés et demandeurs d’asile recensés dans le pays. Le reste est situé dans des zones rurales, et dans deux camps de réfugiés, localisés à Bambari (1 967 réfugiés soudanais) et à Zemio (3 423 réfugiés de la RDC).
L’exercice de vérification a été réalisé avec le soutien de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) et la participation du Conseil danois pour les réfugiés (DRC), partenaire de l’UNHCR sur les aspects sociaux de l’aide à cette population.
Le but de l'opération de vérification était de mettre à jour les chiffres des réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain, et d’enregistrer leurs besoins, afin de mieux cibler l'aide humanitaire et de mettre en place de solutions durables. Les activités de l’UNHCR pour les réfugiés et les demandeurs d’asile en milieu urbain ont les objectifs suivants:
• Faciliter l’accès à la protection nationale et aux procédures d’asile, et les protéger contre le refoulement
• Consolider les mécanismes d’enregistrement continu et de documentation individuelle
• Réduire les risques de protection, y compris les violences sexuelles et sexistes
• Faciliter l’accès à l’éducation et au développement des activités génératrices de revenus dans certains cas
• Faciliter le rapatriement volontaire et la relocalisation temporaire pour les réfugiés à haut risque.
Au cours du conflit intercommunautaire en République centrafricaine, le nombre de demandeurs d'asile a diminué de 88% (passant de 2 604 à 332 personnes). Dans le même temps, le nombre de réfugiés urbains a diminué de 18% (de 1 937 à 1 589 personnes). Ces chiffres sont susceptibles d'être légèrement modifiés, afin de prendre en compte les personnes qui n’auraient pas pu être à Bangui lors de la vérification.
Selon les estimations, les réfugiés et les demandeurs d’asile ayant fui la République centrafricaine de deux manières : soit par des vols organisés pour les ressortissants de pays tiers, soit par route, en se déplaçant en voiture ou en camion vers les pays voisins. Ceux qui sont restés à Bangui sont originaires de 16 pays (en comparaison avec 23 pays en 2011) et viennent principalement de la RDC, du Rwanda, du Tchad, du Soudan, du Burundi, de la République du Congo, du Côte-d'Ivoire et de l'Angola.
La plupart d’entre eux sont de confession chrétienne. Au total, 115 réfugiés urbains et demandeurs d’asile sont musulmans, venant du Tchad (50 familles), du Soudan (17 familles), du Sud-Soudan (4 familles) et de la RDC (3 familles). Pourtant, parmi les réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain, il y a aussi des adeptes d’autres religions, comme les Bahaïs.
Dans sa grande majorité, cette population est privée du travail régulier et de revenus stables. Plusieurs réfugiés et demandeurs d’asile dépendent du petit commerce pour survivre, car ils sont étudiants ou chômeurs. D’autres exercent les fonctions suivants : aides ménagères et gouvernantes; religieux et religieuses; tailleurs, couturiers et chapeliers; coiffeurs, artistes ou mécaniciens. Ils sont arrivés en République centrafricaine principalement à la fin des années ’90, fuyant des conflits tels que la première guerre du Congo ou la deuxième guerre civile soudanaise.
Une grande partie des réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain qui sont nonmusulmans (345 personnes) n’ont suivi aucune scolarité. Néanmoins, plus de 230 personnes ont fait des études universitaires et 22 ont poursuivi des études de troisième cycle. La majorité parle le sango. Avant le début de la crise, la majorité des enfants réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain fréquentaient l'école. Pourtant, l'insécurité et la situation financière précaire de leurs parents, ont fortement influencé l’éducation des enfants.
Avant le conflit, la plupart des réfugiés et demandeurs d'asile non musulmans habitaient dans les 2ème, 6ème et 4ème arrondissements de Bangui. Toutefois, l’insécurité dans le 4eme arrondissement les a obligés à se déplacer dans des quartiers plus sûrs.
La majorité des réfugiés musulmans de Bangui vivent dans le 3ème arrondissement. Leur liberté de mouvement est limitée. Par ailleurs, leur accès à l'emploi, à la santé ou même à la nourriture est difficile. Leurs conditions de vie sont particulièrement précaires, car ils sont souvent identifiés comme partie prenante du conflit, en raison de leur pays d’origine, leur langue ou même leur apparence physique.
Les 1 921 réfugiés urbains et demandeurs d'asile à Bangui font partie des 8 047 réfugiés et demandeurs d’asile recensés dans le pays. Le reste est situé dans des zones rurales, et dans deux camps de réfugiés, localisés à Bambari (1 967 réfugiés soudanais) et à Zemio (3 423 réfugiés de la RDC).
L’exercice de vérification a été réalisé avec le soutien de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) et la participation du Conseil danois pour les réfugiés (DRC), partenaire de l’UNHCR sur les aspects sociaux de l’aide à cette population.
Le but de l'opération de vérification était de mettre à jour les chiffres des réfugiés et demandeurs d’asile en milieu urbain, et d’enregistrer leurs besoins, afin de mieux cibler l'aide humanitaire et de mettre en place de solutions durables. Les activités de l’UNHCR pour les réfugiés et les demandeurs d’asile en milieu urbain ont les objectifs suivants:
• Faciliter l’accès à la protection nationale et aux procédures d’asile, et les protéger contre le refoulement
• Consolider les mécanismes d’enregistrement continu et de documentation individuelle
• Réduire les risques de protection, y compris les violences sexuelles et sexistes
• Faciliter l’accès à l’éducation et au développement des activités génératrices de revenus dans certains cas
• Faciliter le rapatriement volontaire et la relocalisation temporaire pour les réfugiés à haut risque.