Les réfugiés ivoiriens sur le chemin du retour
Les réfugiés ivoiriens sur le chemin du retour
Rives Africaines, 22 Dec 2015
URL: http://www.rivesafricaines.info/index.php/component/k2/item/342-les-refugies-ivoiriens-sur-le-chemin-du-retour
Après une période de suspension, les opérations de rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens reprennent ce 18 décembre avec un premier convoi en provenance du Libéria.
A la faveur de la crise post-électorale que la Côte d’Ivoire a vécue au lendemain de l’élection présidentielle de 2010, 300.000 ivoiriens fuyant les combats et les exactions ont trouvé refuge dans les pays de la sous-région. Il s’agit principalement du Mali, du Ghana, du Togo, de la Guinée et du Libéria qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. Depuis le retour au calme en Côte d’Ivoire, le mouvement de rapatriement des réfugiés s’est fait de façon ininterrompue de 2011 jusqu’à juillet 2014. Malheureusement, depuis la flambée de la maladie à virus Ebola dans la sous-région notamment en Guinée et au Libéria, les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer la frontière avec le Libéria et la Guinée. Cette décision mettait automatiquement fin au mouvement de retour volontaire des réfugiés ivoiriens au Libéria et en Guinée. L’OMS ayant déclaré le Libéria "Ebola free", les Gouvernements ivoirien, libérien et l’UNHCR ont convenu de reprendre le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens au Liberia. Cette décision fait suite à la cinquième réunion technique de la Commission tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens, tenue les 9 et 10 décembre 2015 à Monrovia.
Bien avant la flambée de la maladie à virus Ebola, pratiquement 240.000 ivoiriens ont regagné leur pays grâce aux actions de l’UNHCR et ses partenaires. Les épisodes de violences armées comme l’attaque de Fêtai ont aussi fait plané une sérieuse menace sur le rapatriement des réfugiés. Pour des raisons sanitaires et sécuritaires, la frontière ivoiro-libérienne a été à plusieurs reprises fermé perturbant les opérations de retour des volontaires. Au moment où reprend le rapatriement des réfugiés ivoiriens, « 11.000 ont exprimé leur désir de retourner » a confirmé Askia Mohamed Touré le représentant de l’UNHCR en Côte d’Ivoire. Cette nouvelle opération de rapatriement concerne le Libéria cependant l’UNHCR veut l’étendre à la Guinée. Une volonté à encourager certes mais le seul obstacle c’est qu’il n’existe aucun cadre juridique entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. « Il faut donc commencé le processus de rapatriement des réfugiés de Guinée en créant les conditions pour l’instauration d’un cadre juridique entre la Côte d’Ivoire et la Guinée » plaide Askia Mohamed Touré.
La reprise des opérations de rapatriement a été rendu possible par un effort conjugué de l’UNHCR, du PAM (Programme alimentaire mondial) et le SAARA, le Service d'aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides). Ils sont autour de 38.000 réfugiés ivoiriens encore présents sur le sol libérien. Ils sont cantonnés pour la plupart dans les camps de Banh, PTP et Little Wlebo. Les autres réfugiés ivoiriens se trouvent principalement au Ghana (9.550), en Guinée (6.500), au Togo (2.200) et au Mali (1.100). L’UNHCR multiplie les contacts avec les autorités de ces différents pays afin qu’elles puissent aider au rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens.
A la faveur de la crise post-électorale que la Côte d’Ivoire a vécue au lendemain de l’élection présidentielle de 2010, 300.000 ivoiriens fuyant les combats et les exactions ont trouvé refuge dans les pays de la sous-région. Il s’agit principalement du Mali, du Ghana, du Togo, de la Guinée et du Libéria qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. Depuis le retour au calme en Côte d’Ivoire, le mouvement de rapatriement des réfugiés s’est fait de façon ininterrompue de 2011 jusqu’à juillet 2014. Malheureusement, depuis la flambée de la maladie à virus Ebola dans la sous-région notamment en Guinée et au Libéria, les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer la frontière avec le Libéria et la Guinée. Cette décision mettait automatiquement fin au mouvement de retour volontaire des réfugiés ivoiriens au Libéria et en Guinée. L’OMS ayant déclaré le Libéria "Ebola free", les Gouvernements ivoirien, libérien et l’UNHCR ont convenu de reprendre le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens au Liberia. Cette décision fait suite à la cinquième réunion technique de la Commission tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens, tenue les 9 et 10 décembre 2015 à Monrovia.
Bien avant la flambée de la maladie à virus Ebola, pratiquement 240.000 ivoiriens ont regagné leur pays grâce aux actions de l’UNHCR et ses partenaires. Les épisodes de violences armées comme l’attaque de Fêtai ont aussi fait plané une sérieuse menace sur le rapatriement des réfugiés. Pour des raisons sanitaires et sécuritaires, la frontière ivoiro-libérienne a été à plusieurs reprises fermé perturbant les opérations de retour des volontaires. Au moment où reprend le rapatriement des réfugiés ivoiriens, « 11.000 ont exprimé leur désir de retourner » a confirmé Askia Mohamed Touré le représentant de l’UNHCR en Côte d’Ivoire. Cette nouvelle opération de rapatriement concerne le Libéria cependant l’UNHCR veut l’étendre à la Guinée. Une volonté à encourager certes mais le seul obstacle c’est qu’il n’existe aucun cadre juridique entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. « Il faut donc commencé le processus de rapatriement des réfugiés de Guinée en créant les conditions pour l’instauration d’un cadre juridique entre la Côte d’Ivoire et la Guinée » plaide Askia Mohamed Touré.
La reprise des opérations de rapatriement a été rendu possible par un effort conjugué de l’UNHCR, du PAM (Programme alimentaire mondial) et le SAARA, le Service d'aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides). Ils sont autour de 38.000 réfugiés ivoiriens encore présents sur le sol libérien. Ils sont cantonnés pour la plupart dans les camps de Banh, PTP et Little Wlebo. Les autres réfugiés ivoiriens se trouvent principalement au Ghana (9.550), en Guinée (6.500), au Togo (2.200) et au Mali (1.100). L’UNHCR multiplie les contacts avec les autorités de ces différents pays afin qu’elles puissent aider au rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens.