La situation au centre et au nord du Mali demeure extrêmement volatile, provoquant des mouvements de population continus vers la Mauritanie. Cette semaine, 335 nouveaux réfugiés ont été identifiés dans les zones frontalières de Fassala–Mégve, portant à 3 774 le nombre total de personnes recensées depuis le 24 octobre. La majorité des nouveaux arrivants sont des femmes et des enfants, dont beaucoup avaient d’abord trouvé refuge dans des localités déjà exposées à l’insécurité, comme Léré, Nampala ou Niono, avant de poursuivre leur déplacement au fur et à mesure de la détérioration des conditions. Les réfugiés empruntent des routes informelles, de plus en plus dangereuses, en raison de l’insécurité, des frappes de drones et du manque de moyens de transport, qui rendent les déplacements particulièrement difficiles. Les familles récemment arrivées s’installent désormais dans un nombre croissant de villages, accentuant la pression sur les communautés hôtes. Le HCR et ses partenaires intensifient les opérations d’en