L’UNHCR conclut un exercice de vérification des réfugiés fuyant la LRA à Zemio
L’UNHCR conclut un exercice de vérification des réfugiés fuyant la LRA à Zemio
UNHCR, 05 Sep 2014
URL: http://www.unhcr.org
BANGUI, le 5 septembre 2014 - Le camp de réfugiés de Zemio dans la préfecture du Haut Mbomou accueille 3 388 réfugiés appartenant à 1 314 ménages, selon un exercice de vérification organisé par l’UNHCR à la fin août. Les réfugiés viennent en particulier du territoire d’Ango de la République Démocratique du Congo. Ils ont commencé à fuir vers la RCA en 2009, afin d’échapper aux exactions du groupe rebelle « Armée de résistance du Seigneur » (LRA).
Plus de 98% des réfugiés sont de l’ethnie Zande. Les autres groupes ethniques minoritaires sont les Gbandi et les Yakoma. Les langues parlées sont le Zande et le Lingala. Les réfugiés sont en majorité des fermiers, comparés aux pêcheurs et aux chasseurs. Les religions les plus pratiquées dans le camp sont le christianisme, l’islam et l’animisme.
En 2009, quand cette population a commencé de se réfugier en RCA, elle s’est installée dans trois camps, situés dans les principales villes de la préfecture : Obo, Mboki et Zemio. Mais pour des raisons de protection et de logistique, un projet de consolidation des camps fut réalisé en décembre 2012. Le résultat était le déplacement de la majorité des réfugiés à Zemio.
Durant le conflit intercommunautaire en RCA, la base de données sur ces réfugiés a été détruite. A travers l’exercice de vérification, qui a eu lieu du 14 au 22 août, l’UNHCR visait à mettre à jour les informations sur cette population et à distribuer des attestations à tous les réfugiés vivant à Zemio.
L’UNHCR fournit une assistance multisectorielle aux réfugiés du camp de Zemio, qui couvre les principaux secteurs de la protection, de la santé, des abris, de la nourriture, de l’eau, de l’éducation etc. Quant aux réfugiés de Mboki et d’Obo, des visites régulières se feront dans ces localités pour le suivi des cas de protection et pour la mise en œuvre des projets d’appui sociocommunautaire.
Globalement, toutes les populations vivant le long de la rivière Mbomou sont exposées aux menaces de la LRA. Dans le Sud-est de la RCA, la présence et les attaques de la LRA ont créé une grande vague de déplacement, des villages vers les centres urbains. A titre indicatif, au début du mois d’août, la LRA a kidnappé 11 personnes au village de Kamanda et trois personnes près de la ville d’Obo. De tels incidents empêchent l’accès humanitaire. Ils rendent dangereux les mouvements de la population, entravant ses activités agricoles dans cette période de récolte. En plus, certains déplacés sont obligés de rentrer dans leurs villages d’origine pour des raisons de survie, ce qui augmente leur insécurité.
A la fin du mois d’août, 3 855 personnes étaient déplacées dans quatre sites à Zemio à cause de la LRA. En plus, 5 692 personnes faisaient des mouvements pendulaires des sites vers leurs villages d’origines. L’UNHCR fait la distribution des matériaux de construction et autres articles non alimentaires aux personnes déplacées ayant des besoins spéciaux.
Selon les estimations, il y a 20 383 personnes déplacées dans le Haut Mbomou.
L’UNHCR vise à faire leur profilage, afin d’actualiser leurs chiffres et connaître les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Plus de 98% des réfugiés sont de l’ethnie Zande. Les autres groupes ethniques minoritaires sont les Gbandi et les Yakoma. Les langues parlées sont le Zande et le Lingala. Les réfugiés sont en majorité des fermiers, comparés aux pêcheurs et aux chasseurs. Les religions les plus pratiquées dans le camp sont le christianisme, l’islam et l’animisme.
En 2009, quand cette population a commencé de se réfugier en RCA, elle s’est installée dans trois camps, situés dans les principales villes de la préfecture : Obo, Mboki et Zemio. Mais pour des raisons de protection et de logistique, un projet de consolidation des camps fut réalisé en décembre 2012. Le résultat était le déplacement de la majorité des réfugiés à Zemio.
Durant le conflit intercommunautaire en RCA, la base de données sur ces réfugiés a été détruite. A travers l’exercice de vérification, qui a eu lieu du 14 au 22 août, l’UNHCR visait à mettre à jour les informations sur cette population et à distribuer des attestations à tous les réfugiés vivant à Zemio.
L’UNHCR fournit une assistance multisectorielle aux réfugiés du camp de Zemio, qui couvre les principaux secteurs de la protection, de la santé, des abris, de la nourriture, de l’eau, de l’éducation etc. Quant aux réfugiés de Mboki et d’Obo, des visites régulières se feront dans ces localités pour le suivi des cas de protection et pour la mise en œuvre des projets d’appui sociocommunautaire.
Globalement, toutes les populations vivant le long de la rivière Mbomou sont exposées aux menaces de la LRA. Dans le Sud-est de la RCA, la présence et les attaques de la LRA ont créé une grande vague de déplacement, des villages vers les centres urbains. A titre indicatif, au début du mois d’août, la LRA a kidnappé 11 personnes au village de Kamanda et trois personnes près de la ville d’Obo. De tels incidents empêchent l’accès humanitaire. Ils rendent dangereux les mouvements de la population, entravant ses activités agricoles dans cette période de récolte. En plus, certains déplacés sont obligés de rentrer dans leurs villages d’origine pour des raisons de survie, ce qui augmente leur insécurité.
A la fin du mois d’août, 3 855 personnes étaient déplacées dans quatre sites à Zemio à cause de la LRA. En plus, 5 692 personnes faisaient des mouvements pendulaires des sites vers leurs villages d’origines. L’UNHCR fait la distribution des matériaux de construction et autres articles non alimentaires aux personnes déplacées ayant des besoins spéciaux.
Selon les estimations, il y a 20 383 personnes déplacées dans le Haut Mbomou.
L’UNHCR vise à faire leur profilage, afin d’actualiser leurs chiffres et connaître les problèmes auxquels ils sont confrontés.