Retour des refugiés ivoiriens : Le ministère des Affaires étrangères et Saara forment les journalistes et la société civile

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Retour des refugiés ivoiriens : Le ministère des Affaires étrangères et Saara forment les journalistes et la société civile

SAARA, 12 Jun 2013

URL: http://news.abidjan.net/h/461966.html
Un atelier de renforcement des capacités à l’attention des organisations de la société civile , des journalistes et des organes de régulation de la presse s’est tenu hier mardi 11 juin à la salle de conférence de la représentation du bureau international du travail (Bit) à Abidjan. Il s’agissait de former les participants sur les droits des populations vulnérables tels les réfugiés, les rapatriés et les apatrides. En effet, à la faveur de la crise postélectorale, ce sont 250.000 personnes qui ont fui la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, grâce aux actions conjuguées du Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) et du gouvernement 170.000 réfugiés sont rentrés au pays. Au mois de mars dernier, il ne restait que 80.000. Au cours de l’atelier, M. Koné Guekourgo Issa, assistant du coordonnateur du Saara , Mme Dekassan Therèse , conseillère juridique au Saara , Mlle Laeticia ,conseillère assistante au Saara et d’autres spécialistes de la question ont édifié l’assistance sur les droits et devoirs des réfugiés . Dans le cadre du processus de paix et de réconciliation nationale initié par le gouvernement, trois types de rapatriement sont soumis aux réfugiés. Il s’agit du rapatriement spontané destiné aux refugiés ayant pris la responsabilité de rentrer par eux-mêmes ; le rapatrient facilité, organisé par le Hcr et le pays d’origine des réfugiés. Puis le rapatriement organisé, qui intervient suite à l’adoption d’une clause de cessation. Il convient de signaler que dans le cadre du rapatriement des réfugiés, un accord tripartite est probablement signé entre le Hcr, le pays d’accueil et le pays d’origine. Concernant le sort des apatrides, les formateurs ont indiqué que le gouvernement et le Saara ont pris des mesures leur permettant de se doter de pièce d’identification, des actions sont aussi en cours pour leur permettre de bénéficier d’un statut particulier. En tout état de cause, les réfugiés, les rapatriés et les apatrides sont régis par des accords internationaux qui méritent d’être respectés par tous les Etats signataires. Au demeurant, la société civile et la presse dans leur ensemble sont invitées à contribuer au retour et à l’insertion des réfugiés ivoiriens. En tout cas, c’est le vœu formulé par SEM Ly Djerou Robert, secrétaire général adjoint par intérim au ministère des Affaires étrangères lors de son discours de clôture.

Tienfö Gisèle