Centrafrique: l'exclusion des réfugiés du processus électoral

Centrafrique: l'exclusion des réfugiés du processus électoral
RFI, 16 Jul 2015
URL: http://www.rfi.fr/afrique/20150716-centrafrique-vote-refugies-election-presidentielle/
Le Conseil constitutionnel pourrait être saisi, en Centrafrique, pour se prononcer sur la question du vote des réfugiés à la présidentielle d'octobre. Pour le moment,
il n'est pas prévu que les Centrafricains réfugiés à l'étranger puissent prendre part au scrutin. L'ONU s'en inquiète et réclame des élections pour tous. Le Conseil national de transition s'inquiète de fraudes massives en cas de participation des réfugiés au vote.
Selon le HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 460 000 réfugiés vivent en exil, majoritairement des musulmans qui représentent 1/10 de la population centrafricaine. Et leur refuser le droit de vote créerait une injustice supplémentaire dans un pays déjà profondément divisé.
La décision n’est pas une décision prise de façon définitive. Tous les acteurs concernés et aussi la communauté internationale dans son ensemble, étaient opposés à cette décision qui a été prise. Nous pensons que la sortie de crise doit passer par des élections qui donnent la chance à tout le monde de participer à des élections inclusives. Ne pas permettre aux réfugiés de voter, ce n’est pas juste. Donc il fallait absolument passer par la saisine de la Cour constitutionnelle, pour un arbitrage.
il n'est pas prévu que les Centrafricains réfugiés à l'étranger puissent prendre part au scrutin. L'ONU s'en inquiète et réclame des élections pour tous. Le Conseil national de transition s'inquiète de fraudes massives en cas de participation des réfugiés au vote.
Selon le HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 460 000 réfugiés vivent en exil, majoritairement des musulmans qui représentent 1/10 de la population centrafricaine. Et leur refuser le droit de vote créerait une injustice supplémentaire dans un pays déjà profondément divisé.
La décision n’est pas une décision prise de façon définitive. Tous les acteurs concernés et aussi la communauté internationale dans son ensemble, étaient opposés à cette décision qui a été prise. Nous pensons que la sortie de crise doit passer par des élections qui donnent la chance à tout le monde de participer à des élections inclusives. Ne pas permettre aux réfugiés de voter, ce n’est pas juste. Donc il fallait absolument passer par la saisine de la Cour constitutionnelle, pour un arbitrage.