DECLARATION DE PRESSE: Le Haut-Commissaire Assistant, Chargé des Opérations de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) appelle à un regain d'intéret de la communauté internationale à la grave crise humanitaire au Burkina Faso
DECLARATION DE PRESSE: Le Haut-Commissaire Assistant, Chargé des Opérations de l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) appelle à un regain d'intéret de la communauté internationale à la grave crise humanitaire au Burkina Faso
UNHCR Burkina Faso, 22 Nov 2023
Le Haut-Commissaire Assistant, Chargé des Opérations de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) appelle à un regain d’intérêt de la communauté internationale à la grave crise humanitaire au Burkina Faso
L’alarmante crise humanitaire qui sévit au Burkina Faso exige l’attention immédiate de la communauté internationale. Malgré sa complexité croissante et l’accroissement du nombre de personnes déplacées internes (PDI) - dépassant les 2 millions selon les dernières statistiques publiées par le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) en mars 2023, avec plus 177 000 burkinabè réfugiés dans les pays voisins dont 95 000 dans les pays côtiers – cette crise es tragiquement reléguée au second plan. Face à cette urgence oubliée, le pays, déjà fragilisé, requiert une assistance immédiate de la communauté internationale pour répondre aux besoins critiques des communautés durement touchées. L’heure n’est plus à l’indifférence mais à l’action concertée, coordonnée et déterminée.
M. Raouf MAZOU, Haut-Commissaire Assistant, Chargé des Opérations du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, a effectué une visite au Burkina Faso du 19 au 22 novembre 2023 dans le but de non seulement prendre la mesure actuelle de l’ampleur de la crise humanitaire qui secoue le pays, mais aussi d’échanger avec le Gouvernement et l’ensemble des parties prenantes, sur la stratégie renouvelée du HCR pour le Sahel Central qui met un accent particulier sur la protection et une réponse humanitaire orientée vers la résilience et des solutions intégrées en faveur des personnes déplacées de force et celles à risque d’apatridie, ainsi que les communautés hôtes vulnérables au Burkina Faso. Accompagné de M. Abdouraouf GNON-KONDE, Directeur Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il s’est rendu sur le terrain dans la région du Nord, où il a rencontré les acteurs clés de la réponse humanitaire, les personnes déplacées internes, les réfugiés vivant dans la localité, et les communautés d’accueil touchées par la crise sécuritaire et de déplacements.
Cette visite a permis de toucher du doigt les réalités du terrain, de mieux connaitre la situation et les besoins des populations affectées, et de s’enquérir des défis auxquels le HCR et ses partenaires sont confrontés, afin de mieux construire le plaidoyer en faveur d’une meilleure réponse, prenant en compte les besoins réels sur le terrain.
« La situation est extrêmement préoccupante. J’ai vu des ménages déplacés composés essentiellement de femmes et d’enfants qui dorment à l’air libre, sous des arbres ou dans des abris de fortunes, exposés à tous les risques et dangers que l’on peut imaginer », a déclaré Monsieur MAZOU. « Certains ont vécu des traumatismes inimaginables, subi des abus et des violations de leurs droits humains », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, malgré la multiplicité des crises dans le monde, la situation au Sahel, et particulièrement au Burkina Faso appelle une urgente attention et une action immédiate de solidarité de la part de la communauté internationale pour soulager la souffrance des populations victimes de cette violence inouïe ». Au-delà de tout, la délégation de M. MAZOU s’est félicitée des efforts fournis par les équipes du HCR et ses partenaires en appui au Gouvernement, pour rechercher des solutions pérennes à ce que vivent ces populations. « Il est impérieux donc de réfléchir ensemble et sur des solutions alternatives durables ».
M. MAZOU a saisi l’occasion pour rencontrer les autorités burkinabè à qui il a présenté les sincères condoléances du HCR pour la tragédie de Zaongo et exprimé sa profonde gratitude au gouvernement et au peuple burkinabè pour l’hospitalité légendaire accordé aux 38 000 réfugiés et demandeurs d’asile, et sa satisfaction de l’excellente coopération entre le Burkina Faso et le HCR pour le bien des populations vulnérables relevant de sa compétence. Il a renouvelé l’engagement de l’agence à accompagner le Burkina Faso dans la fourniture d’une assistance humanitaire d'urgence continue et d’une réponse globale inclusive et efficace, en recherchant des solutions durables à la crise. Il a assuré que le HCR est engagé dans une dynamique d'orientation de sa réponse non seulement aux besoins immédiats mais aussi et surtout vers le renforcement de la résilience des communautés déplacées, réfugiées et hôtes. Il a félicité le gouvernement pour les efforts de sécurisation du territoire, et plaidé pour une meilleure protection des civils et des humanitaires, en garantissant l’accès aux populations en besoin d’assistance humanitaire vitale.
CONTACTS MEDIAS
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Burkina Faso, Ouagadougou : Moussa Bougma, Associé à la Communication ; [bougma@unhcr.org ; +226 65 50 47 69]
L’alarmante crise humanitaire qui sévit au Burkina Faso exige l’attention immédiate de la communauté internationale. Malgré sa complexité croissante et l’accroissement du nombre de personnes déplacées internes (PDI) - dépassant les 2 millions selon les dernières statistiques publiées par le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) en mars 2023, avec plus 177 000 burkinabè réfugiés dans les pays voisins dont 95 000 dans les pays côtiers – cette crise es tragiquement reléguée au second plan. Face à cette urgence oubliée, le pays, déjà fragilisé, requiert une assistance immédiate de la communauté internationale pour répondre aux besoins critiques des communautés durement touchées. L’heure n’est plus à l’indifférence mais à l’action concertée, coordonnée et déterminée.
M. Raouf MAZOU, Haut-Commissaire Assistant, Chargé des Opérations du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, a effectué une visite au Burkina Faso du 19 au 22 novembre 2023 dans le but de non seulement prendre la mesure actuelle de l’ampleur de la crise humanitaire qui secoue le pays, mais aussi d’échanger avec le Gouvernement et l’ensemble des parties prenantes, sur la stratégie renouvelée du HCR pour le Sahel Central qui met un accent particulier sur la protection et une réponse humanitaire orientée vers la résilience et des solutions intégrées en faveur des personnes déplacées de force et celles à risque d’apatridie, ainsi que les communautés hôtes vulnérables au Burkina Faso. Accompagné de M. Abdouraouf GNON-KONDE, Directeur Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il s’est rendu sur le terrain dans la région du Nord, où il a rencontré les acteurs clés de la réponse humanitaire, les personnes déplacées internes, les réfugiés vivant dans la localité, et les communautés d’accueil touchées par la crise sécuritaire et de déplacements.
Cette visite a permis de toucher du doigt les réalités du terrain, de mieux connaitre la situation et les besoins des populations affectées, et de s’enquérir des défis auxquels le HCR et ses partenaires sont confrontés, afin de mieux construire le plaidoyer en faveur d’une meilleure réponse, prenant en compte les besoins réels sur le terrain.
« La situation est extrêmement préoccupante. J’ai vu des ménages déplacés composés essentiellement de femmes et d’enfants qui dorment à l’air libre, sous des arbres ou dans des abris de fortunes, exposés à tous les risques et dangers que l’on peut imaginer », a déclaré Monsieur MAZOU. « Certains ont vécu des traumatismes inimaginables, subi des abus et des violations de leurs droits humains », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, malgré la multiplicité des crises dans le monde, la situation au Sahel, et particulièrement au Burkina Faso appelle une urgente attention et une action immédiate de solidarité de la part de la communauté internationale pour soulager la souffrance des populations victimes de cette violence inouïe ». Au-delà de tout, la délégation de M. MAZOU s’est félicitée des efforts fournis par les équipes du HCR et ses partenaires en appui au Gouvernement, pour rechercher des solutions pérennes à ce que vivent ces populations. « Il est impérieux donc de réfléchir ensemble et sur des solutions alternatives durables ».
M. MAZOU a saisi l’occasion pour rencontrer les autorités burkinabè à qui il a présenté les sincères condoléances du HCR pour la tragédie de Zaongo et exprimé sa profonde gratitude au gouvernement et au peuple burkinabè pour l’hospitalité légendaire accordé aux 38 000 réfugiés et demandeurs d’asile, et sa satisfaction de l’excellente coopération entre le Burkina Faso et le HCR pour le bien des populations vulnérables relevant de sa compétence. Il a renouvelé l’engagement de l’agence à accompagner le Burkina Faso dans la fourniture d’une assistance humanitaire d'urgence continue et d’une réponse globale inclusive et efficace, en recherchant des solutions durables à la crise. Il a assuré que le HCR est engagé dans une dynamique d'orientation de sa réponse non seulement aux besoins immédiats mais aussi et surtout vers le renforcement de la résilience des communautés déplacées, réfugiées et hôtes. Il a félicité le gouvernement pour les efforts de sécurisation du territoire, et plaidé pour une meilleure protection des civils et des humanitaires, en garantissant l’accès aux populations en besoin d’assistance humanitaire vitale.
CONTACTS MEDIAS
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Burkina Faso, Ouagadougou : Moussa Bougma, Associé à la Communication ; [bougma@unhcr.org ; +226 65 50 47 69]